builderall

Tout en reconnaissant la diversité et le respect des droits individuels, il est primordial de souligner l'importance de préserver l'innocence des plus jeunes, en veillant à ce qu'ils soient exposés à des contenus et des situations adaptés à leur âge. Les drag queens, en tant que spectacles de cabarets d'adultes, s'inscrivent dans une sphère de divertissement réservée aux adultes.


Leur caractère haut en couleurs et parfois exubérant les destine à un public mature, capable de comprendre les nuances et les subtilités de ces performances artistiques.


Il est donc essentiel de veiller à ce que ces manifestations restent dans la sphère adulte, pour préserver le développement sain des enfants.

L'hypersexualisation de la société actuelle constitue un phénomène préoccupant qui nécessite notre attention.


Les enfants, en pleine formation de leur personnalité et de leur identité, sont particulièrement vulnérables à l'influence de messages et de comportements inappropriés.


Il est de notre devoir de les protéger contre cette hypersexualisation et de leur offrir un environnement sécurisé et sain, propice à leur épanouissement.



Il est important de souligner que dans la grande majorité des écoles, les cours "d'éducation sexuelle" qui se donne depuis des dizaines d'années, se passent parfaitement bien (vidéo du 31 mai 2023)


Lecture de contes aux enfants par des Dragqueen.


Lorsque des manifestations impliquant des dragqueens sont organisées dans un cadre privé ou public, comme une bibliothèque, il convient de noter que ces événements relèvent de la liberté d'expression et de réunion, des droits fondamentaux protégés par la loi.


En tant qu'association dont l'objet social est de défendre les droits et les libertés de tous les citoyens, je dois souligner que même si nous pouvons exprimer nos préoccupations quant à l'impact de telles manifestations sur nos enfants, il n'est généralement pas possible d'intenter une action en justice pour y mettre un terme.

Cependant, lorsqu'il s'agit de manifestations organisées dans le cadre scolaire, une action auprès du ministère de l'Éducation ou même une action en justice peut être envisagée.


Le cadre scolaire est régi par des règles et des principes spécifiques, qui visent notamment à protéger les droits et le bien-être des enfants.


Si une manifestation dragqueen est considérée comme inappropriée ou incompatible avec les valeurs éducatives et les besoins des enfants, les parents et les parties prenantes peuvent se tourner vers le ministre compétent pour faire valoir leurs préoccupations.


Cours d'éducation sexuelle, EVRAS:


Les cours d'éducation sexuelle en cinquième ou sixième primaire existent depuis plusieurs décennies. 


On y aborde des notions très générales comme la façon dont sont conçus les enfants, ce qui se passe dans le corps des filles à la puberté, ce qui se passe dans le corps des garçons à la puberté.


Jusqu'à présent, ce cours est donné dans les classes où les enfants sont concernés, en 6e primaire et, dans la plupart des cas, ces cours d'éducation sexuelle se passent bien.


Cependant, une polémique sur une partie du contenu du guide Evras a éclaté en 2022.

En effet, pour coller aux standards de l'OMS, le guide n'hésitait pas à dire à des enfants de 8-9 ans qu'il n'y a pas de soucis à s'envoyer des sextos, des photos de nus et faisait la part belle à l'idéologie de genre.  


Cette polémique a provoqué plusieurs questions parlementaires qui ont abouti au retrait des parties litigieuses dénoncées par un panel de spécialistes de la petite enfance et de pédopsychiatres.

Par ailleurs, Evras est présenté comme "un guide à destination des professionnels de l'éducation afin qu'ils trouvent des réponses adaptées aux questions sur la sexualité, en fonction de l'âge". 


Ce guide n'est pas présenté comme un "programme" scolaire mais comme un outil permettant aux enseignants de s'y référer s'ils veulent. 


Les animations EVRAS sont des animations conçues et données par le personnel de l'EVRAS, sans la présence de l'institutrice de référence des plus jeunes, en primaire, sans que les parents soient informés de la tenue de l'animation.

Un huis clos qui peut mettre mal à l'aise, après le scandale suscité par le contenu du guide. 


La Ministre de l'Education, Mme Désir, a annoncé en juin 2023 que ces animations deviennent obligatoires deux fois par scolarité (une fois en primaire, une fois dans le secondaire). 


Le guide réédité est maintenant accessible au public et, manifestement, il a été très peu remanié.

Ainsi, il aborde l'existence d'images et de contenus sexuellement explicite dès l'âge de 9 ans, un âge où les enfants n'y prennent pas garde, sauf si un adulte attire leur attention sur le sujet (page 208 par exemple) .


On pourrait penser qu'il s'agit d'une noble intention, dans l'objectif de préparer des enfants ayant entre les mains téléphone et tablette de plus en plus jeunes. 

Mais pas du tout!

L'objectif n'est pas du tout de les dissuader à accéder à ce type de contenu parce qu'il pourrait être choquant mais bien parce que ce type de contenus " peuvent promouvoir des stéréotypes de genre nuisibles" (page 286 ) 


Ce qui inquiète manifestement les psychiatres, les psychologues, les éducateurs qui ont travaillé à écrire ce guide n'est pas de protéger l'innocence de nos enfants mais bien de promouvoir les idéologies de genre et la sexualité au sein de l'école et ce dès le plus jeune âge.


De même, le guide pousse les enfants âgés d'à peine 12 ans à croire que s'envoyer des sextos n'est pas un problème (page 288). À une époque où nos enfants passent pratiquement toute leur vie sur les réseaux sociaux, normaliser de cette façon l'envoi de sextos et de photos dénudées peut être considéré comme une action criminelle, retirant les balises de la sécurité la plus élémentaire en matière de vie privée et de droit à l'image. 

Bref, la réédition du guide EVRAS contient toujours autant de contenus problématiques en ce qui concerne l'innocence de nos enfants. 


L'argent du contribuable bien dépensé.


Ce guide a coûté une petite fortune d'argent du contribuable et ne remplit manifestement toujours pas ses missions premières, à savoir protéger nos enfants des dérives pornographies et pédocriminelles qu'ils pourraient subir dans le monde hyperconnecté d'aujourd'hui. 


Les contribuables sont en droit de savoir comment les acteurs ayant participé à sa rédaction ont été choisis, sur base de quelle appel d'offre, de quelle remise de projet, dans quel objectif. 


Raison pour laquelle nous avons fait une demande de transparence aux différents ministères (trois) en charge de gérer cette matière.

Nous demandons ceci: 

Suite à l'Accord de Coopération concernant le guide Evras, je vous prie de bien vouloir me communiquer la copie intégrale de tout document émis ou reçu dans le contexte de l?octroi de subsides par le Gouvernement wallon, en une quelconque de ses composantes, à l?ASBL O YES (soit Organization for Youth Education and Sexuality) inscrite à la BCE sous le numéro 0809.282.480, dont notamment, concernant les cinq dernières années :

- les appels à projet dans le cadre desquels ces subsides lui ont été octroyés ;

- les offres de la dite ASBL sur base desquelles ses projets ont été retenus ; 

- le montant des subsides accordés ; 

- les rapports d?activités permettant de contrôler l?usage desdits subsides ;

- les résultats de ces contrôles par l?administration.


D'après les documents reçus, l'ASBL O Yes a eu carte blanche pour choisir ses partenaires, sur base d'on ne sait trop quels critères, les cabinets ministériels ayant complétement délégué leur mission sans de suivi particulier. Il ne serait pas étonnant qu'ils aient découvert le contenu du guide en même temps que nous...


Comment protéger l'innocence de nos enfants?


En tant que parents soucieux de s'assurer du contenu du cour d'éducation sexuelle (ou tout autre cours), il vaut mieux promouvoir un dialogue ouvert et constructif avec les différents acteurs de l'éducation, qui, pour la plupart, ne sont pas conscient des enjeux (et qui, pour la plupart, une fois mis au courant, sont scandalisés, comme nous).


Autrement dit, pour protéger nos enfants, nous avons intérêts à avoir les acteurs de l'école de notre côté, comme c'était le cas lorsque le masque a été imposé dans les écoles. 


Demandez un rendez-vous à la direction de l'école de vos enfants, surtout en primaire. Interrogez direction et instituteur sur la façon dont ces cours sont donnés et par qui.

Demandez-leur s'ils connaissent le contenus, s'ils sont à l'aise avec l'idée de dire à des enfants de 8 ans qu'il existe des images pornographiques disponibles sur le web, s'ils sont à l'aise avec l'idée de leur parler de sexto, d'envoie de photos dénudées etc.

Exprimez vos inquiétudes et vos propres attentes.


Vous pouvez leur partager les réflexions de professionnels de la petite enfance comme celle-ci, en leur faisant un court résumé.


Vous verrez ainsi comment se positionne l'école de votre enfant.

Une fois le dialogue entamé, vous pourrez demander à être tenu informé de la date prévue pour l'animation, afin de ne pas y faire participer votre enfant, si vous n'êtes pas en confiance. 



Mise au point après l'incendie de plusieurs écoles (vidéo du 15 septembre 2023)


Notre mouvement s'est toujours inscrit dans la tradition de la lutte non violente.


Les incendies et les dégradations d'écoles sont inadmissible. 


L'assimilation des parents ne remettant pas en cause l'EVRAS dans son principe mais les parties litigieuses soulevées en 2022 à des extrémistes violents est également inadmissible.


Ce procédé participe à la dangereuse polarisation de la société et confisque, une fois de plus, le débat démocratique.


Suite à l'article de la RTBF sur le prétendu "réseau" de désinformation dans lequel Notre Bon Droit se retrouve en tant que "association controversée".


Je tiens avant tout à réexprimer ma préoccupation face à la situation actuelle qui se dessine autour de l'EVRAS. Il est essentiel de condamner toute forme de violence et de vandalisme. Ces actes ne font que rendre le débat plus difficile.

Je me suis exprimée à ce sujet dans la vidéo présenté ci-dessus.


Toutefois, je ne peux pas ignorer le rôle de certains médias et politiques qui ont souvent présenté les voix dissidentes de manière binaire et simplifiée.

Une telle polarisation du discours entrave la démocratie, car elle assimile toute voix critique à une position extrême. C'est un mécanisme dangereux qui, s'il est laissé sans contrôle, peut conduire à une forme de totalitarisme.


Je suis reconnaissante à Madame la Ministre de l'Éducation, Madame Désir, pour ses tentatives de rassurer les parents. Cependant, il reste crucial de clarifier plus encore la nature et les objectifs de l'EVRAS.

En effet, son discours actuel est parfois contradictoire, créant plus de confusion.


Ainsi, lors de ses différents passages médiatiques, elle a souligné deux points que mon intégrité intellectuelle me pousse à souligner comme étant incohérents avec la réalité.  


Concernant le statut de l'EVRAS, Madame Caroline Désire nous assure qu'il ne s'agit pas d'un programme scolaire mais bien d'un guide à destination des professionnels (ce que nous avons d'ailleurs écrit, ici même, au printemps).

Je voudrais rappeler le contenu de la page 22 du guide de l'EVRAS, qui précise qu'il est basé sur une pédagogie spiralaire. Cela signifie que chaque concept est abordé à plusieurs reprises et approfondi à chaque fois.


Bien que cette méthodologie puisse être bénéfique dans de nombreux contextes, elle soulève des inquiétudes lorsqu'il s'agit de thèmes sensibles comme la sexualité, en particulier lorsqu'elle est appliquée aux enfants en bas âge.


A partir du moment où le guide inculque aux animateurs qu'ils ont pour rôle d'amener dans les écoles une pédagogie spiralaire, qui aborde tous les contenus à tous les âges, c'est jouer sur les mots que de prétendre qu'il ne s'agit pas d'un programme. D'autant plus que Madame la Ministre a elle-même souligné sa volonté d'étendre l'obligation de l'organisation des animations EVRAS à l'ensemble des tranches d'âges concernées par l'obligation scolaires, soit de 5 à 18 ans.


Les animateurs EVRAS sont bels et bien missionnés, d'après ce guide, pour apporter une pédagogie spiralaire qui aborde tous les thèmes, y compris les thèmes liés à la sexualité, à tous les âges. C'est ce qu'on appelle un programme scolaire. 


Et, en tant que parent, je partage les préoccupations concernant l'âge approprié pour aborder certains sujets. Bien que le guide précise que les contenus seront adaptés à l'âge de l'enfant, cela ne dissipe pas les doutes de nombreux parents sur la pertinence de certains sujets pour des enfants aussi jeunes.


Les témoignages des enfants ne peuvent pas être considérés comme des fake news (voir article de La Libre Belgique, ci-dessous).

Cela reviendrait à remettre en question et à décrédibiliser la parole des victimes, ce qui est excessivement dangereux en terme de prévention.


Même si nous devons être conscients du monde dans lequel nous vivons et reconnaître que nos enfants peuvent être exposés prématurément à certains contenus, la solution n'est toutefois pas de généraliser et d'exposer tous les enfants à ces contenus simplement parce que quelques-uns pourraient y avoir accès.


Le deuxième point concerne sa bonne volonté à apaiser les inquiétudes soulevées, prouvée, d'après elle, par le fait qu'elle ait immédiatement fait retirer le guide en 2022. Or, à la lecture de la nouvelle édition, il apparaît clairement que seuls quelques éléments de langages ont été modifiés.


Les reproches qui étaient faits à l'EVRAS en 2022 pointaient le fait qu'il abordait certains sujets liés à la sexualité adulte avec des enfants bien trop jeunes. Ainsi, le journal du Médecin publiait cette carte blanche, signées par plusieurs professionnels de la santé et de l'enfance, intitulée "N'encombrons pas le psychisme de l'enfant avec un référentiel sexuel adulte". 


Je me pose la question de comprendre pourquoi, en 2022, ces critiques étaient suffisamment pertinentes pour provoquer des questions parlementaires et le retrait du guide et se retrouvent aujourd'hui étiquetées comme étant des critiques d'extrême droite, complotistes et réactionnaires?


Je constate également qu'elle n'a jamais condamné, dans aucune de ses interventions, les faits graves relatés dans les témoignages d'enfants et d'adolescents parus dans La Libre Belgique (voir plus bas).

Faut-il en déduire que ces quelques faits font effectivement partie de l'EVRAS et vont se généraliser? 


Je tiens également, aujourd'hui, le 20 septembre 2023, a encore plus souligner l'importance du journalisme responsable.


Je l'ai déjà fait lors de ma vidéo du 15 septembre mais suite à la parution de l'article de la RTBF, le 16 septembre, concernant l'existence d'un "réseau conspirationniste d'extrême droite", article dans lequel l'ASBL a été citée, il me semble essentiel de rappeler que la base du journalisme est la vérification de l'information et sa présentation nuancée. 


Lier des organisations ou des individus à des associations ou des croyances sans preuve solide est non seulement inexact, mais potentiellement diffamatoire.

Ainsi, comme seule preuve permettant de lier NBD à cet éventuel réseau, la RTBF se fie au partage de l'appel au financement d'un média alternatif, appelé Zèbre, anciennement BioTempo. 


Partager un appel aux dons d'un média indépendant ne signifie ni que je collabore avec celui-ci ni que je soutiens entièrement sa ligne éditoriale sur tous les points. 

La preuve en est: je suis obligée de financer la RTBF via mes impôts, pourtant je ne partage pas sa ligne éditoriale sur tous les points. 


Notez que dans le dernier numéro de Zèbre, les journalistes donnent un droit de réponse à une animatrice de l'Evras, là où la RTBF s'est contentée de donner la parole aux politiques.


Pour lier NBD à une association avec qui nous n'avons eu aucun échange, ni privés, ni professionnels, le rédacteur de l'article s'est contenté de voir que quelqu'un a rajouté mon numéro de téléphone dans un groupe Telegram au nom de cette association. Groupe dans lequel je suis restée moins de deux jours et dans lequel je n'ai pas interagi.


Je rappelle que mon numéro de téléphone est aisément trouvable sur le web et que me faire rajouter à un groupe ne veut pas dire que je l'ai rejoint ni que je collabore avec ses fondateurs. 


Je tiens également à examiner de plus près l'utilisation de l'adjectif "controversé" pour désigner Notre Bon Droit dans cet article.

Selon le Larousse, cet adjectif se réfère à une "Discussion suivie sur une question, motivée par des opinions ou des interprétations divergentes". La notion d'opinions divergentes est ici centrale.


Si NBD est représenté dans une infographie évoquant la sphère complotiste et d'extrême droite, cela suggérerait que, selon la RTBF, toute entité stimulant une discussion par une opinion alternative est étiquetée comme complotiste et d'extrême droite.


Le terme "complotisme" est ici confondu avec "controverse", qui est lui-même associé à la notion de contestation.


Ainsi, pour la RTBF, toute forme de contestation peut donc être perçue comme du complotisme ou l'expression de l'extrême droite, ce qui est extrêmement problématique pour un média de service publique (et accessoirement, pour la démocratie). 


Toujours selon le rédacteur de l'article, NBD aurait été fondé pour "contester les mesures de lutte contre la Covid-19".

Il s'agit là d'une interprétation quelque peu abusive de nos statuts officiels : notre mission est de défendre les droits et intérêts des citoyens vis-à-vis des mesures liées à la Covid-19.

C'est dans cette optique que nous avons contesté les autorités devant la justice à plusieurs reprises, remportant notamment deux victoires.


Il est regrettable de constater que l'article stipule que NBD "se prononce contre l'EVRAS sur son canal Telegram" en se basant sur une publication qui redirige vers l'article que vous lisez actuellement.


Comme vous pouvez le constater en le lisant, comme vous pouvez l'entendre dans les deux replay partagés ici, à aucun moment, NBD ne conteste le principe même de l'EVRAS, mais met plutôt en lumière des éléments problématiques identifiés en 2022, et qui persistent dans la version du guide 2023. 


NBD a appelé les parents à exprimer leurs craintes et à ouvrir un dialogue constructif avec le corps enseignant qui, la plupart du temps, n'a pas pris conscience de la problématique liée à la "pédagogie spiralaire" de l'EVRAS. 


Aujourd'hui, depuis la parution de cet article de la RTBF, il est encore plus impératif que nous évitions la polarisation et travaillions ensemble pour trouver une solution qui respecte les préoccupations de tous les parents, dans le respect, la tolérance et le dialogue constructif. 


Les témoignages de nos enfants sont-ils des fake news?