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De quoi s'agit-il?


Le projet EUVABECO (European Vaccination Beyond COVID-19) a été lancé en janvier 2024 afin d'améliorer les pratiques de vaccination au sein de l'Union européenne.


Ce projet est coordonné par l'Université de Crète et rassemble 14 partenaires de neuf pays différents, avec un budget total de 8,4 millions d'euros, dont 6,75 millions d'euros financés par la Commission européenne dans le cadre du programme EU4Health.


Le projet s'étend sur 30 mois, de janvier 2024 à juin 2026?.


EUVABECO se concentre sur le développement et la mise en ?uvre de cinq outils principaux pour soutenir les pratiques de vaccination au sein de l'UE:

  • Un système de soutien à la décision clinique (CDS) pour fournir des recommandations de vaccination personnalisées basées sur des données complètes et intégrées.


  • Un outil de dépistage social pour identifier et inviter les populations vulnérables à se faire vacciner.


  • Un feuillet électronique pour les patients permettant de transférer les vaccins entre pays sans nécessité de réemballage.


  • Un outil de modélisation et de prévision pour évaluer l'impact des interventions de santé publique.


  • Une carte de vaccination numérique portable assurant la traçabilité et la continuité des soins à vie.


Le projet inclut également la mise en place de douze projets pilotes entre septembre 2024 et août 2025 dans sept États membres afin de tester et valider les plans de mise en ?uvre de ces outils.


Les résultats de ces projets pilotes serviront à finaliser des plans qui seront diffusés aux États membres en 2026 pour encourager une adoption généralisée au sein de l'UE.


Les partenaires du consortium EUVABECO.


EUVABECO a été fondé par un consortium de quatorze organisations partenaires sous la coordination de l'Université de Crète.


Ce consortium comprend des agences de santé publique, des universités, et des organisations industrielles et e-santé de plusieurs pays européens. Les partenaires clés incluent :


  • Université de Crète (coordinateur principal)
  • Université Jagellonne (Pologne)
  • Université de Thessalie (Grèce)
  • Université de Saarland (Allemagne)
  • Riga Stradins University (Lettonie)
  • Wroclaw Medical University (Pologne)
  • Sciensano (Belgique)
  • Portugal Health General Directorate (Portugal)
  • Luxembourg eHealth Agency (Luxembourg)
  • Linköping University (Suède)
  • Cimbiose (France)
  • FRATEM (Belgique)
  • Syadem (France)
  • Vaccines Europe (Belgique)


Le rôle de Cimbiose:

Cimbiose aide l'organisation principale (l'Université de Crète) à gérer le fonctionnement quotidien du projet. Cela inclut la coordination des activités, la gestion des ressources, et la supervision des tâches pour s'assurer que tout progresse comme prévu.


Cartographie et Sélection des Pratiques : Dans cette phase, Cimbiose collecte et analyse les données sur les pratiques de vaccination actuelles à travers l'Europe. Ils identifient quelles pratiques sont les plus efficaces et peuvent être adoptées dans le projet.


Exigences et Plans de Validation des Outils : Cimbiose structure les données recueillies pour définir les exigences des outils de vaccination. Ils travaillent à développer des spécifications claires pour ces outils, assurant qu'ils répondent aux besoins des différents États membres.


Évaluation des Plans de Mise en ?uvre : À cette étape, Cimbiose participe à l'évaluation des plans de mise en ?uvre pour s'assurer qu'ils sont efficaces et durables. Cela inclut des tests et des validations pour vérifier que les outils fonctionnent comme prévu.


Le rôle de Fratem:

FRATEM apporte son expertise dans la collecte et l'analyse des données médicales, ainsi que dans le développement des outils nécessaires pour améliorer les pratiques de vaccination. Ils participent à la structuration des données et à l'élaboration des plans de mise en ?uvre.


Le rôle de Syadem:

Syadem est une entreprise spécialisée dans le développement et l'exploitation de systèmes de décision clinique et de systèmes d'information sur les vaccinations (IIS). Dans le cadre du projet EUVABECO, Syadem apporte son expertise technique pour la coordination globale du projet car c'est le leader technique dans l'étude des options et recommandations pour une carte de vaccination européenne.


Fait remarquable, le père d'un des fondateurs (Jean-Denis Koeck), le Professeur Jean-Louis Koeck, était déjà à l'origine du le carnet de vaccination électronique intelligent et partagé, en 2011, créé avec l'aide du Docteur Jacky Brunetaud, deuxième fondateurs de Syadem.


Les pays pilotes:


Les pays qui vont tester le projet EUVABECO dès septembre 2024 sont les suivants :

  1. Belgique
  2. Allemagne
  3. Grèce
  4. Lettonie
  5. Luxembourg
  6. Pologne
  7. Portugal


Ces pays participeront à douze projets pilotes, qui se dérouleront de septembre 2024 à août 2025, afin de tester et valider les plans de mise en ?uvre des outils développés par EUVABECO.


Les résultats de ces projets pilotes serviront à finaliser des plans qui seront diffusés aux États membres de l'UE en 2026 pour encourager une adoption généralisée? au sein de l'UE.


Les risques de dérives du projet EUVABECO.


EUVABECO, rampe de lancement de l'identité numérique:


Le projet EUVABECO s'appuie fortement sur les concepts et les technologies d'identité numérique pour améliorer les pratiques de vaccination et la gestion des données de santé à travers l'Europe.


Le projet EUVABECO et l'identité numérique sont donc liés de plusieurs manières :


  • Carte de vaccination numérique portable : Un des principaux outils développés par le projet EUVABECO est une carte de vaccination numérique portable. Cette carte permet de suivre et de tracer les vaccinations tout au long de la vie d'un individu. Cette carte numérique est un élément central de l'identité numérique médicale de chaque citoyen?.


  • Intégration des données de santé : Le projet utilise des systèmes de soutien à la décision clinique (CDS) qui intègrent des données de diverses sources. Ainsi, les données des dossiers de santé électroniques, des résumés de patients internationaux et des cartes de vaccination électroniques vont être croisées. Cette intégration ne peut se faire qu'avec une solide infrastructure d'identité numérique pour garantir que les données sont correctement associées aux bons individus.


  • Sécurité et confidentialité des données : La récolte, du croisement et du stockage de ces données entraîne la nécessité d'utiliser des technologies de cryptage et des protocoles d'authentification sécurisés qui permettent d'introduire une identité numérique obligatoire.


  • Interopérabilité et standardisation : Pour que la carte de vaccination numérique et les autres outils du projet EUVABECO fonctionnent efficacement au sein de l'ensemble des États membres de l'UE, il faudra nécessairement mettre en place des des standards communs et une interopérabilité entre les systèmes, ce qui ouvre grand la voie à l'identité numérique dans son ensemble.


Les risques de dérives démocratiques liés à EUVABECO:


Surveillance et vie privée :

Le projet implique la collecte et le traitement de vastes quantités de données personnelles de santé, y compris les dossiers de vaccination et autres informations médicales.

Le risque n'est pas négligeable que ces données soient utilisées à des fins de surveillance, de contrôle social, de contrôle des frontières ou encore à des programmes de sécurité, au-delà des objectifs initiaux de santé publique?.


Nous devons nous souvenir des dérives liées à la gestion de la Covid19 et nous méfier des bonnes intentions annoncées. Il existe un risque réel de discrimination envers ceux qui décideraient de ne pas participer au projet ou qui n'auraient pas de carte de vaccination numérique, ce qui entraînera des exclusions sociales et économiques?, comme pendant la Covid19.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.


Nous devons exiger des garantie sur la confidentialité des données. Il est essentiel que les citoyens soient pleinement informés de la manière dont leurs données seront utilisées et protégées.Toute faille dans la sécurité des données pourrait mener à des violations de la vie privée et à l'exploitation des informations personnelles des citoyens??.


Surveillance de masse:

Le projet EUVABECO implique la centralisation des données de vaccination et de santé à l'échelle européenne, ce qui pourrait conduire à une surveillance accrue des citoyens.

Cette surveillance de masse pourrait permettre aux autorités de suivre de près les comportements et les déplacements des individus sur la base de leur statut vaccinal?.


Il y a un risque non négligeable que les données collectées soient utilisées à d'autres fins que celles initialement prévues, telles que la surveillance policière ou l'analyse comportementale, ce qui enfreint les droits fondamentaux et la vie privée des citoyens.


Consentement et liberté de choix :

Bien qu'à l'heure actuelle et avec les informations à notre disposition, la participation soit volontaire, il existe un risque que les citoyens se sentent obligés de participer en raison de pressions sociales ou politiques, ou par crainte de répercussions en cas de non-participation.


Le consentement libre et éclairé a été suffisamment mis sous pression pendant la Covid19: nous devons nous assurer que l'usage de cette carte de vaccination globale ne soit jamais rendue obligatoire et qu'elle ne serve pas de prétexte pour rendre toutes les vaccinations obligatoires.


L'expérience de la Covid19 devrait nous mettre en garde concernant les risques de discrimination liés au refus d'avoir la carte de vaccination numérique et/ou de se faire vacciner.


Les personnes refusant de se faire vacciner, même pour des vaccins non obligatoires, pourraient se voir refuser l'accès à certains services publics ou privés, comme pendant la Covid19.

Ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner pourraient plus facilement être stigmatisés et marginalisés au sein de la société, grâce au traçage des données.


Défendons notre modèle de société basé sur les droits fondamentaux, refusons cette société de surveillance.


Refuser de participer au projet pilote EUVABECO


Refuser de participer au projet pilote EUVABECO est une sérieuse option à considérer. En refusant de demander notre certificat de vaccination numérique, nous protégerons notre vie privée et nous ne participerons pas à la surveillance de masse.


Notre refus est un message clair que nous exigeons de préserver la liberté de choix en matière de santé et de vie privée ainsi que la transparence dans l'usage qui sera fait de nos données.


A l'heure actuelle, et en fonction des informations à notre disposition actuellement, il n'y a pas de risque que les individus qui refusent de se faire vacciner ou de participer au projet soient discriminés.


Cependant, ce n'est que par un refus massif qui nous pourrons mettre ce projet en échec et éviter qu'à l'avenir, ce certificat de vaccination numérique ne serve d'outil de crédit social.


Nous sommes tous fatigués, après 4 années à alerter dans le désert.

Ce n'est cependant pas encore le moment de baisser les bras.


Continuez à informer vos contacts sur les enjeux liés à la protection des données, la vie privée, et les droits fondamentaux.


Continuez à lancer des campagnes sur les réseaux sociaux pour sensibiliser vos réseaux, partagez les publications et les appels de NBD.


Contribuer à la validation des effets secondaires de la vaccination:


Contribuer à la validation des effets secondaires de la vaccination est une autre solide option à envisager.


Aujourd'hui, le mythe de la vaccination "sûre, sans danger et efficace" permet de justifier la volonté de rendre les vaccins obligatoires.

Ce n'est qu'en reconnaissant et en documentant les effets secondaires potentiels des vaccins que nous pouvons freiner ce mouvement.


Cela permettra non seulement de reconnaître la souffrance des victimes de la vaccination et de leur apporter le soutien nécessaire, mais aussi de contribuer à une base de données plus précise et complète sur les risques associés à la vaccination.


Ainsi, en documentant de façon rigoureuse et transparente les effets secondaires, nous pouvons également freiner le mouvement de la vaccination obligatoire.

En mettant en lumière les risques potentiels, nous pouvons contrer les arguments en faveur de la vaccination obligatoire et renforcer le principe de consentement libre et éclairé.


Par effet domino, en réduisant la pression pour une vaccination universelle obligatoire, nous limitons la surveillance de masse basée sur les données de santé publique.

Le respect de la vie privée et des libertés individuelles doit rester une priorité.


Et justement, le docteur Frédéric Goareguer et Aubry de Broqueville sont en train de travailler à un projet de grande envergure qui consiste à comparer la santé des personnes non vaccinées contre la Covid19 et des personnes vaccinées contre la Covid19, ainsi que la santé des personnes vaccinées contre la Covid19 en fonction du type de vaccin reçu et du nombre de dose.


Il s'agit d'un projet très ambitieux qui nécessitera de nombreux bénévoles prêts à aller sur le terrain pour distribuer des tracts, participer à la distribution des questionnaires ainsi qu'à leur réception.


Si vous ne faites pas encore partie de la base de données des bénévoles de Santé et Démocratie et si vous êtes prêts à participer à ce grand projet, laissez- nous vos coordonnées.


Vous serez recontacté dès le déploiement du projet.


"Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans votre chambre."


Soyons des moustiques!