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Notre histoire.

Le 31 décembre 2019, alors que le Monde fête la Nouvelle année, la Chine prévient l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de l’émergence d’une nouvelle affection respiratoire type pneumonie.
 
Nous n'en sommes pas encore conscients, mais cette nouvelle bouleversera nos vies et surtout, nos modèles démocratiques. Des vidéos particulièrement anxiogènes inondent les réseaux sociaux. 

Le 7 janvier 2020, le SARS-Cov-2 est identifié. 

Le 11 mars, l’OMS déclare l’état de pandémie.

Le 13 mars, la Belgique passe en phase fédérale de gestion de crise. Le lockdown est annoncé, ainsi qu'un couvre-feu et d'autres mesures. 

Nos médias se mettent à traiter l'information autour de la Covid19 de façon spectaculaire, égrainant le nombre de morts quotidiens sans aucune mise en perspective. 

Pour s'assurer l'obéissance de la population et le respect des mesures anti-Covid, le ministre de la Justice, Koen Geens (CDnV), fait paraître plusieurs arrêtés ministériels liant des amendes pénales aux infractions "Covid". 

Je suis Isabelle, je suis infirmière SIAMU, diplômée de l'école d'infirmiers annexée à l'ULB depuis 1999.

En 2020, je suis infirmière à domicile, dans trois régions différentes. Impossible de télétravailler dans ma profession, bien évidement: je reste sur le terrain, en première ligne, au chevet de mes patients 7 jours sur 7 et pour certains, en soins paliatifs, 24h sur 24. 

Je constate, dès la fin du mois de mars, un énorme décalage entre la situation catastrophique annoncée dans les médias et ma réalité de terrain. 

Mes patients vont bien, je ne vois aucune trace de cette terrible Covid19 censé joncher nos rues de cadavres. 

Je dois d'ailleurs attendre le mois de septembre 2020 pour déplorer deux cas de Covid chez mes patients. Aucun des deux ne nécessitera d'hospitalisation, malgré leurs facteurs de risque respectifs. 

Je n'ai par ailleurs aucun décès dû à la Covid19 à déplorer dans ma patientèle, pas plus en 2020, qu'en 2021, qu'en 2022... J'en viens à me demander où est passée cette terrible pandémie.  

Mes collègues travaillant dans les maisons de repos et les services Covid, elles, témoignent de pertes massives

Cependant, lorsqu'on écoute attentivement leurs témoignages, ce n'est pas tant le virus qui tue mais l'absence de prise en charge précoce imposée par les autorités.  

Le 28 mai 2020, je décide d'en témoigner sur Facebook pour me libérer de ce sentiment de colère généré par le décès de toutes ces personnes âgées, faute de soins et à cause des décisions prises par nos autorités. 

Stella, Benoit, Ann-Catrin et les autres.

A l'automne, je constate un mécanisme de fabrication de l'opinion publique par les médias de plus en plus impressionnant. 

Entre septembre et décembre 2020, de rencontres en réunions, constatant que les décisions collectives nous échappent, que les différents exécutifs prennent de plus en plus de libertés vis-à-vis du pouvoir législatif, induisant une incroyable régression de nos idéaux démocratiques, nous décidons de nous organiser. 

Nous entamons les démarches pour fonder une association ayant un statut juridique, afin de défendre les droits et les intérêts des citoyens, des résidents belges et européens face à la gestion de la Covid19 et de ses suites. 

Entre temps, nous avons partagé nos doutes, nos indignations et notre colère. 

Mais nous avons aussi partagé nos espoirs et nos aspirations.

Nous avons créé, ensemble, une communauté autour des enjeux démocratiques soulevés par les crises successives auxquelles nous devons faire face. 

De la pandémie à l'arbitraire.

De la pandémie au totalitarisme: les dérives de l'ère post-covid.

Le virus, identifié comme SARS-Cov-2 le 7 janvier 2020, a été utilisé pour imposer une nouvelle réalité.

Les médias ont joué avec nos peurs, peur de la maladie, peur de la mort, peur de la souffrance, nous noyant dans un flot d'informations anxiogènes, allant jusqu'à compter les décès quotidiens, sans aucune mise en perspective par rapport aux années précédentes ou par rapport à la taille de la population ou encore au regard de son vieillissement. 

Des mesures liberticides, sous couvert de lutter contre la propagation du virus, ont marqué une accélération dans l’évolution vers un nouveau modèle de société, évolution entamée dès les années 2000.

La transformation de nos modèles politiques et démocratiques.

Nous vivons une époque de transformations sans précédent.

Les tensions entre démocratie, sécurité et contrôle ont pris une importance cruciale, posant des questions fondamentales sur la nature et l'avenir de nos systèmes démocratiques.

La crise de la COVID-19 a servi de catalyseur à cette tension.

Les gouvernements du monde entier, dans leur tentative de contrôler la propagation du virus, ont pris des mesures extraordinaires, souvent au détriment des libertés civiles.

Les mesures de confinement, la surveillance accrue et l'utilisation des données personnelles ont été utilisées comme des outils de contrôle gouvernemental, soulignant à quel point la surveillance de la population a augmenté pendant la pandémie.

Pour lutter contre le virus, plusieurs gouvernements à travers le monde ont recours à des technologies de surveillance pour suivre les mouvements de leurs citoyens, surveiller leur respect des mesures de quarantaine, et même pour tracer la propagation du virus. 
Les applications de traçage de contact, par exemple, ont été largement déployées et utilisées.


Ces mesures, présentées, à tort, comme nécessaires pour lutter contre la pandémie, ont suscité notre inquiétude sur l'équilibre entre sécurité et démocratie mais le débat nous a été confisqué. 
Une utilisation disproportionnée de ces mesures ont constitué une menace pour nos droits et libertés individuelles.

Pour de nombreux critiques, la pandémie a permis aux gouvernements de justifier l'introduction de mesures de surveillance intrusive sous le couvert de la santé publique. 

Des experts en droits numériques et en libertés civiles ont exprimé, lors d'un colloque organisé par Notre Bon Droit, leurs inquiétudes quant à la possible utilisation abusive de ces données à des fins non sanitaires. 
Certains craignent que ces nouvelles technologies ne deviennent la nouvelle norme, même après la fin de la pandémie.

Comment nos sociétés peuvent-elles assurer la sécurité de leurs citoyens tout en préservant les libertés démocratiques ?
Dans quelle mesure le contrôle est-il acceptable dans une société démocratique ?
Nos modèles démocratiques sont-ils remis en question par les institutions chargées de les défendre? 

Plongeons ensemble dans l'année 2023 pour connaître les suites données à la Covid19 par nos institutions nationales, européennes et internationales. 

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